Description
Stylo en bois d’ormeau:
Stylo à bille en bois d’ormeau, structure en plaqué or-titanium 24 carats. Bois de couleur grise, brunâtre ou jaunâtre. Zones de provenance d’Europe occidentale. L’orme ou ormeau a pratiquement disparu, depuis le milieu des années 70, les ormes sont décimés par une maladie vasculaire qui a anéanti en quelques décennies la plupart des arbres de plus de 15 ans, ce qui en fait un bois rare et très recherché. Création artisanale fait main, chaque pièce est unique.
Comment changer la mine :
Les ormes sont des arbres du genre Ulmus, famille des Ulmaceae ou Ulmacées atteignant une trentaine de mètres (et rarement 40 m). L’orme est un arbre de haute futaie, et fournit un excellent bois d’œuvre, pratiquement comparable au bois de chêne. Il a pratiquement disparu d’Europe occidentale en raison de la graphiose. Le développement de cultivars résistants fait l’objet de recherches intenses depuis les années 1960.
- Écorce fissurée, sauf chez les jeunes spécimens.
- Feuilles caduques, généralement alternées, simples, doublement dentées et souvent nettement dissymétriques à la base (comme chez le micocoulier) (ce qui permet la distinction avec les charmes qui ont des feuilles semblables mais symétriques).
L’orme était autrefois abondamment planté dans les régions de bocage pour servir de bois d’œuvre (Il pouvait être émondé tous les 7 ans environ, ce qui augmentait encore sa résistance à la courbure dans les charpentes). Résistant à l’eau quand il est immergé, à l’instar du chêne et de l’aulne, il a été notamment utilisé pour les moyeux de roues à aubes des moulins à eau, comme pilotis et pour les affûts de canon.
Facilement bouturable, il a aussi beaucoup été planté en ville dès François Ier et Henri IV, puis le long des boulevards et mails, comme arbre d’alignement pour former de l’ombre. Il était planté en quinconce autour des fermes et châteaux de nombreuses régions, dont du nord de la France.
Les grands ormes ont presque disparu d’Europe en quelques années à la suite de la diffusion du pathogène Ophiostoma novo-ulmi. On cherche à restaurer des populations génétiquement diversifiées pour qu’elles soient plus résilientes6
Dans les années 1990-2000, des recherches ont sélectionné quelques dizaines de clones supposés moins sensibles à la graphiose (INRA Nancy et Cemagref en France)7. En Europe et en France depuis 1987 le Cemagref coordonne la conservation et l’étude génétique des ormes indigènes de 9 pays européens.
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